Avez-vous le choix de ne pas le faire?

Voici des citations que j’ai lues durant les derniers mois :

Everything rises and falls on Leadership (John Maxwell)

So goes the leader, so goes the culture. So goes the culture, so goes the company. (Simon Sinek)

In most organizations, the bottleneck is at the top of the bottle. (Peter Drucker)

In most organizations, the bottleneck is at the top of the bottle. (Peter Drucker) Comment actualiser ces énoncés à la dure réalité? Qu’est-ce qu’être leader d’un groupe d’individus?

La grande majorité des leaders ont, jusqu’à un certain point, ralenti l’investissement dans leur propre développement. Le prétexte donné est le manque de temps. Je vous pose la question suivante : Pouvez-vous ne pas le faire? Il est vrai que d’être rendus où vous êtes est une indication que de bonnes choses ont été accomplies. Mais n’oubliez pas qu’être bons est l’ennemie numéro 1 qu’être meilleurs, parfaits ou exceptionnels. Être bons aujourd’hui, est-ce suffisant?

La vie est faite pour progresser. À notre avis, le dirigeant devrait investir au minimum 10% de son salaire en formation continue et en développement de compétences. L’entreprise sera toujours limitée à la force de son équipe de direction. C’est ici que la citation de Peter Drucker prend tout son sens : le goulot est toujours au sommet.

Pour une culture de haute performance, tout débute par une équipe de haute performance. Pour ce faire, la principale fonction du leader est de coacher / mentorer son équipe. Communiquer sans relâche. Il est plus important de répéter son message que de donner des directives. Mais oui, nous le savons, ce n’est pas sexy de travailler sur le développement de son équipe. Les résultats ne sont pas aussi concrets que la construction d’un édifice, l’achat d’une pièce d’équipement ou même l’acquisition d’un client majeur.

Quel style de leadership sera requis pour atteindre ce niveau de performance?

Un leadership de serviteur. Mais oui, le propriétaire, l’entrepreneur, le leader c’est à vous d’être aux services de vos employés, de votre équipe et non le contraire.

Pas évident, vous en conviendrez. C’est vraiment aller à l’encontre de la logique. Très souvent, notre société place l’entrepreneur, le président et son équipe de direction sur le podium alors qu’une entreprise n’est rien sans ses employés. Imaginez l’effet global sur l’entreprise de mettre en place une philosophie d’une équipe haute performance.

Nous avons beaucoup à apprendre des équipes sportives professionnelles. Un environnement très compétitif, mais très public qui met une plus grande pression sur le leadership requis.

Chaque année, les équipes se bataillent toutes pour les grands honneurs. Après une saison, quels que soient les résultats, le tout est à recommencer. Les équipes aspirent aux grands honneurs, et pour le mériter, elles doivent évoluer et s’améliorer.

Alors qu’en pensez-vous? Êtes-vous prêts à jouer ce rôle de leader serviteur? Êtes-vous prêts de vous investir dans le développement de votre équipe ainsi que le vôtre? Êtes-vous prêts de laisser place à des nouveaux joueurs ayant les traits nécessaires à la réussite de votre entreprise selon le cycle de maturité que vous vous trouvez ? Êtes-vous prêts à être vulnérables en vous entourant de gens plus compétents techniquement que vous?

De bonnes questions de réflexions pour cet été.

N’oubliez pas, ce n’est qu’à l’extérieur de notre zone de confort que nous grandissons.

Marc-André Alary

Président

DirecSys